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Villeneuve d'Aveyron : Visiter la plus vieille Bastide du Rouergue

  • Photo du rédacteur: EspritGlobeTrotteuse
    EspritGlobeTrotteuse
  • 24 oct.
  • 16 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Villeneuve d'Aveyron

Entre le vert profond de la vallée du Lot et la blondeur minérale des causses du Rouergue, Villeneuve d’Aveyron déploie ses ruelles médiévales comme un secret bien gardé. Niché dans le département de l’Aveyron, au nord de l’Occitanie, ce village classé parmi les Plus Beaux Villages de France semble suspendu hors du temps, posé sur un socle de calcaire doré que le soleil caresse avec tendresse.


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Ici, la pierre est partout : dans les arcades de la place, les murs épais des maisons, les voûtes de l’église où reposent des siècles d’histoire. On y sent le souffle du Moyen Âge, l’empreinte des bénédictins et le murmure des pèlerins qui, jadis, faisaient halte sur le chemin de Compostelle. Villeneuve d’Aveyron n’est pas seulement un décor figé - c’est un village vivant, habité, vibrant de cette douceur de vivre propre au Sud-Ouest, où chaque pierre raconte encore la patience des hommes.


Flâner à Villeneuve, c’est entrer dans une histoire qu’on n’a pas écrite mais qu’on reconnaît instinctivement : celle des bastides, des marchés sous les arcades, des soirs d’été où le vent tiède porte l’odeur du pain et des herbes sèches. C’est une invitation à ralentir, à écouter le silence, à découvrir la beauté simple d’un lieu qui ne cherche pas à séduire, mais qui charme à chaque pas.


Je vous embarque avec moi pour découvrir la charmante bastide de Villeneuve d'Aveyron, ses secrets et ses expériences insolites.

Bienvenue à Villeneuve d'Aveyron.


Sommaire



Visite de Villeneuve d'Aveyron


On ne vient pas à Villeneuve d’Aveyron par hasard. Le village se mérite, lové entre vallons et causses, à l’endroit précis où le plateau s’incline vers la vallée du Lot. La route s’y déroule en ruban gris avant d’ouvrir soudain sur un bourg d’une étonnante unité : pierres blondes, toits bruns, ruelles silencieuses. Tout semble ici figé dans un équilibre fragile entre passé et présent, comme si le temps avait suspendu son cours pour écouter battre le cœur d’un Moyen Âge intact.


Villeneuve d’Aveyron a la douceur des lieux qui portent en creux mille histoires - celles des hommes, des marches de pierre et des clochers qui veillent. En la traversant, on devine d’emblée deux temps fondateurs qui se superposent et se regardent : la sauveté médiévale née d’un vœu pieux au XIᵉ siècle, puis, deux siècles plus tard, la bastide organisée et nouvelle, voulue par un comte qui cherchait à refonder un territoire marqué par la guerre. Entre ces deux ruptures, le village se raconte comme une lente mise en place d’un paysage humain et spirituel.


Aux origines : une sauveté du XIe siècle


Tout commence par un geste personnel qui aura des conséquences publiques : au milieu du XIᵉ siècle, Ozil (ou Odil/Ozile selon les sources) de Morlhon, seigneur local, revient d’un pèlerinage à Jérusalem et fait donation de ses terres pour y établir un établissement religieux. Ce legs n’est pas anodin : il implique la création d’un monastère et d’une église inspirée du plan du Saint-Sépulcre, symbole explicite d’un ancrage spirituel voulu et d’une ouverture vers les grands foyers de piété de l’époque. C’est sur ce socle que naît la sauveté — espace protégé par l’Église, marqué par des croix de pierre et des règles précises (notamment l’interdiction d’y porter les armes), conçu comme un lieu de refuge pour les populations et les voyageurs.


L’installation des Bénédictins, vers 1074, donne corps à ce projet. Une petite communauté monastique menée par un prieur formé à Moissac prend possession des bâtiments et de l’église du Saint-Sépulcre ; autour d’eux, des maisons, des ateliers et des chemins s’attachent peu à peu comme des pétales autour d’un cœur sacré. Le prieurat n’est pas seulement un centre religieux : il devient un moteur d’organisation du territoire, un point d’agrégation pour l’habitat et les échanges, et un cadre qui façonne les usages - rituels, économiques, sociaux - de la sauveté. Les traces encore visibles aujourd’hui - l’église, les fragments de décor, la mise en place d’un bourg - racontent cette lente croissance du village autour d’un prieuré bénédictin qui pacifie et structure.


Puis survient un autre mouvement, plus politique et plus planifié : au début du XIIIᵉ siècle, après les années de la croisade contre les Cathares et dans un contexte de recomposition des pouvoirs, Raymond VII, comte de Toulouse, lance la fondation d’une bastide. En 1231, la bastide vient se greffer à l’est de la sauveté : elle possède un plan régulier, des arcades, une place ordonnée - l’expression d’un pouvoir qui veut organiser le peuplement, sécuriser les échanges et affirmer une présence comtale dans un Rouergue en transition. La bastide n’efface pas la sauveté ; elle dialogue avec elle, la borde et la complète. Là où la sauveté est née d’un vœu pieux et d’une implantation religieuse, la bastide naît d’un projet de réaménagement territorial : rues droites, parcellaire réglé, logique de marches commerciales.


Ce double visage - monastique d’un côté, comtal et urbanistique de l’autre - s’est stabilisé au fil des siècles. Villeneuve devient ainsi la première bastide du Rouergue, miroir local d’un mouvement plus vaste de créations urbaines et rurales dans le Midi médiéval. Le village tel qu’on le parcourt aujourd’hui garde les marques de ces deux ères : l’église et ses peintures murales qui témoignent d’une ferveur et d’une iconographie médiévales, les arcades et la place qui évoquent la bastide, et ce tissu de ruelles où se lit la superposition des strates.


Mais au-delà des dates et des plans, ce qui frappe à Villeneuve, c’est la manière dont le sacré et le politique ont modelé la vie quotidienne. La sauveté, par son droit et sa symbolique, a offert une ordonnance de paix - au moins à l’échelle locale - qui a permis aux métiers, aux foires et aux échanges de se déployer. La bastide, quant à elle, a introduit la rationalité de la place et du marché, un cadre favorable au commerce et à la vie bourgeoise naissante. Entre l’une et l’autre, les habitants ont inventé des formes de coexistence : confréries, jurandes, réseaux de parenté et d’alliance qui ont assuré la continuité d’un monde rural en mutation.


Entrer dans Villeneuve : un voyage dans le silence


On entre à Villeneuve d’Aveyron presque sans s’en rendre compte. La route qui vient de Villefranche s’élargit, les premières maisons apparaissent, puis soudain la grande place se dévoile, vaste, ouverte comme un théâtre. Sous les arcades, quelques cafés étalent leurs chaises de fer forgé ; l’air sent le pain chaud et la poussière de pierre. Les jours d’été, les habitants s’y croisent à pas lents, entre marché et flânerie. Mais il suffit de s’éloigner un peu pour retrouver ce silence d’avant le monde moderne - un silence ponctué de pas sur les pavés, du bourdonnement d’une abeille, du chant d’un merle sur un toit de lauze.


Les maisons ici ne cherchent pas à séduire : elles s’imposent par leur sobriété. Les linteaux sont sculptés de symboles, les portes voûtées semblent taillées pour durer mille ans. Une impression d’équilibre et de paix enveloppe tout le village, comme si la pierre elle-même respirait lentement.


L’église et ses fresques : le choc du mystère


Au centre du village, l’église Saint-Sépulcre dresse son clocher carré, massif et rassurant. D’extérieur, elle semble austère, presque fortifiée. Mais à l’intérieur, la surprise est totale : la lumière filtre à travers les vitraux, douce, dorée, et sur les murs se déploie un ensemble de peintures murales parmi les plus remarquables du Rouergue.


Ces fresques du XIVᵉ siècle racontent un épisode biblique rare, le Miracle du Pendu-Dépendu, où un pèlerin injustement accusé d’un vol est sauvé par Saint-Jacques. Cette histoire, que l’on retrouve sur les routes de Compostelle, relie Villeneuve à ce vaste réseau spirituel et culturel qui sillonnait l’Europe médiévale. Devant ces images anciennes, le visiteur reste souvent immobile. On y perçoit la foi des artisans, la vie des pèlerins, le passage du temps. La pierre garde la mémoire du sacré, sans ostentation, dans une simplicité bouleversante.


Focus sur la légende du Pendu-Dépendu :

"D'après le pape Calixte, un allemand, allant avec son fils à St-Jacques, vers l'an du seigneur 1090, s'arrêta pour loger à Toulouse chez un hôte qui l'enivra et cacha une coupe d'argent dans sa malle. Quand ils furent partis le lendemain, l'hôte les poursuivit comme des voleurs et leur reprocha d'avoir volé sa coupe d'argent. Comme ils lui disaient qu'il les fit punir s'il pouvait trouver la coupe sur eux, on ouvrit la malle et on trouva l'objet. On les traina de suite chez le juge. Il y eut un jugement qui prononçait que tout leur avoir fût adjugé à l'hôte, et que l'un des deux serait pendu. Mais comme le père voulait mourir à la place du fils et le fils à la place du père, le fils fût pendu et le père continua, tout chagrin, sa route vers Saint-Jacques. Or, vingt-six jours après, il revint, s'arrêta auprès du corps de son fils et il poussait des cris lamentables, quand voici que le fils attaché à la potence se mit à le consoler en disant : "Très doux père, ne pleure pas, car je n'ai jamais été aussi bien ; jusqu'à ce jour, Saint-Jacques m'a sustenté, et il me restaure d'une douceur céleste". En entendant cela, le père courut à la ville, le peuple vint, détacha le fils du pèlerin qui était sain et sauf, et pendit l'hôte."

Jacques de VORAGINE

La légende dorée


Au XIVe siècle, cette légende s'enrichit de personnages et d'épisodes nouveaux : les deux parents accompagnent le fils dont s'éprend la servante de l'auberge. Vexée d'être éconduite, elle cache la coupe dans la besace du jeune homme.

C'est cette version qui est à l'origine de la décoration de l'église de Villeneuve.


Le dehors, la campagne, le vent du causse


À la sortie du village, le paysage s’ouvre sur les plateaux. Le causse de Villeneuve s’étend à perte de vue. Le vent y souffle libre, portant l’odeur du thym et du foin sec. Tout ici semble ramener à l’essentiel : le silence, la lumière, la lenteur.

Paysage Villeneuve d'Aveyron

Le soir, quand le soleil décline derrière les collines, Villeneuve s’embrase. Les façades blondes prennent une teinte de miel, les arcades se parent d’ombre et de feu. C’est à cette heure-là, entre chien et loup, que l’on comprend vraiment ce que signifie vivre dans un village de pierre - un lieu qui ne raconte pas seulement une histoire, mais la prolonge.



Balade au flambeau à Villeneuve d'Aveyron


L’été est tombé sur le petit bourg de Villeneuve d’Aveyron, et l’air du soir enveloppe les vieilles pierres comme une caresse. Dans ce moment suspendu, voici que commence une promenade peu ordinaire, proposée par l’Office de tourisme des Bastides et Gorges de l’Aveyron : une balade au flambeau à travers les rues silencieuses du village, pour revivre, le temps d’une heure, l’atmosphère des temps médiévaux, comme si l’on marchait sur la trace des chevaliers de l’Ordre du Temple.


Le départ à la tombée de la nuit


Lorsque les collines alentours avalent les derniers feux du jour, un rassemblement se forme sur la place principale : participants munis de torches, guide à la voix posée, quelques lanternes déjà allumées. Le chant du grillon s’intensifie, le ciel se fait pourpre, et tout à coup, les lampes s’allument, la lueur vacille, le groupe s’enfonce dans les ruelles. On avance sur les pavés inégaux de la bastide, les façades des maisons se révèlent sous l’or des flammes. Le guide rappelle que Villeneuve d’Aveyron fut fondée au XIIIᵉ siècle, dans un contexte de peuplement nouveau et de sécurité assurée - bastides, remparts, rues droites. Et d’expliquer comment marcher à la lumière des torches, c’était à l’époque marcher vers l’inconnu : la nuit, l’au-delà du mur, le monde extérieur.


Marcher en remontant le temps : entre mystère et repères


La balade serpente entre les petites ruelles, puis roule vers la vieille église. À chaque arrêt, le guide narre un épisode : la construction de la bastide, les échanges commerciaux depuis le village, les pèlerins qui traversaient la région. En tenant la torche, le visiteur imagine la cotte blanche marquée de la croix rouge, les sabots martelant le sol, la lampe à huile suspendue à la ceinture. Le vent entre les maisons apporte un frisson : “ici, autrefois, la sentinelle veillait, la porte fermait, et la nuit gardait ses secrets”. On s’arrête devant un linteau en pierre gravée : « un témoin d’un temps où la foi s’écrivait dans la pierre », dit le guide.


Immersion dans le passé, jusqu’au seuil du village


Le groupe pénètre ensuite dans une ruelle plus étroite, où la lumière artificielle est rare. Les ombres s’étirent sur les pierres. Le guide évoque la vie des habitants : savoir-faire des tailleurs de pierre, échanges des marchés, trêve et paix au sein de la bastide. On passe devant des maisons aux linteaux sculptés, des tourelles, des jardins clos. À un moment, la torche vacille - un silence s’installe, et tout le monde est attentif. Le guide décrit alors la manière dont les gardes allumaient des feux pour signaler un danger : « Imaginez que vous êtes l’un d’eux ; votre mission : surveiller, protéger, faire lever l’alerte. » Le cœur bat un peu plus fort. Le village paraît alors plus qu’un décor : il devient scénario.


Pourquoi cette balade est-elle unique ?


  • Elle propose une visite immersive : on n’est plus simple spectateur, mais acteur de l’histoire.

  • Le cadre - le village de Villeneuve d’Aveyron, ses rues médiévales, son patrimoine - rend l’expérience authentique.

  • La lumière des flambeaux et la nuit créent une atmosphère mystérieuse et sensible, difficile à vivre en plein jour.

  • C’est aussi une belle façon d’écouter le lieu, de ralentir, de sentir le silence et les pierres.

Visite Villeneuve au flambeau

Conseils pratiques pour les participants


  • Prévoyez des chaussures confortables : pavés, ruelles, légère montée.

  • Apportez une petite lampe de secours : même si les torches sont fournies, il fait sombre.

  • Vêtements adaptés à la soirée : le vent peut souffler.

  • Pensez à arriver quelques minutes en avance. Le départ depuis la place du village est souvent ponctuel.

  • Gardez un esprit ouvert : pas de course, pas de foule — c’est une balade contemplative.

  • Réservation à effectuer sur le site Bastides & Gorges de l'Aveyron



Cette expérience au flambeau vous a plu ? Et si je vous proposais de faire cette fois-ci une descente en canoë au flambeau dans le Tarn. Vous me suivez ?



Vol en ULM au-dessus de Villeneuve d'Aveyron


Qui n’a jamais rêvé de voir le monde autrement, de quitter la terre ferme pour un instant, juste assez longtemps pour sentir le vent filer sur le visage et découvrir, là-dessous, le dessin secret d’un village médiéval ? C’est cette promesse légère et grisante que tient l’expérience d’un vol en ULM pendulaire au-dessus de Villeneuve d’Aveyron, proposée par Les Choses de l’Air, une école de pilotage et de baptêmes située à quelques kilomètres du village.


Le frisson du départ


Tout commence en fin d'après-midi, sur une piste herbeuse où l’air a encore la chaleur du causse. Le pilote prépare son appareil, un ULM pendulaire aux allures d’aile de deltaplane motorisée. L’engin semble minuscule, presque fragile, mais inspire aussitôt la confiance : un condensé de liberté suspendu entre ciel et terre. Quelques mots d’explication, le casque ajusté, et déjà le moteur vrombit. L’appareil s’élance, roule quelques mètres, puis s’arrache doucement du sol. En une seconde, la terre s’éloigne. Villeneuve, ses toits de lauze, ses ruelles, tout cela devient maquette.


Le plan de la bastide révélé


De là-haut, on comprend enfin ce que les bâtisseurs du XIIIᵉ siècle avaient en tête : une géométrie parfaite, un quadrillage de rues, une place centrale ourlée d’arcades. Villeneuve d’Aveyron apparaît comme un livre ouvert, un joyau de pierre posé sur le velours du paysage. Les maisons blondes, les jardins cachés, les tours discrètes racontent une autre histoire, celle d’un village pensé comme un refuge et un lieu d’échange, à la frontière des causses et des vallées. Sous l’aile, les chemins s’étirent vers les collines, les haies tracent leurs lignes vertes entre les champs. Plus loin, la lumière accroche la rivière, et le causse se déploie à perte de vue.


Le ciel, un autre point de vue sur l’Aveyron


En quelques minutes, le vol prend des allures de méditation. Le bruit du moteur se fond dans le vent, les pensées se taisent. L’Aveyron s’étale comme une carte vivante : à l’est, les gorges profondes sculptées dans la pierre ; au sud, les vallons qui mènent vers Najac ; au nord, le plateau nu où paissent les brebis. Le pilote désigne d’un geste la silhouette trapue de l’église de Villeneuve, puis le tracé du chemin de Compostelle qui file vers Conques. De là-haut, le pèlerinage prend tout son sens : une route sinueuse, humble, ancrée dans la terre.

On croise parfois un vol d’oiseaux, ou l’ombre d’un nuage qui glisse lentement sur les champs. Le temps paraît suspendu. Tout en bas, le monde s’endort un instant dans le calme de l'après-midi.


Le retour sur terre


Puis vient le moment de redescendre. L’ULM s’incline, amorce sa descente en douceur, frôle les herbes hautes avant de se poser dans un souffle. Le moteur s’arrête, et soudain, le silence. Il reste sur la peau un mélange de vent, de soleil et d’émerveillement. Cette sensation rare d’avoir vécu quelque chose d’essentiel et d’inattendu.

Le pilote sourit : « Alors, c’était comment ? » Impossible de répondre autrement que par un rire. Car comment dire le vertige de la beauté, le frisson de liberté, la joie simple d’avoir vu le monde d’en haut ?

Atterrissage ULM

Une expérience pour tous


L’expérience du vol en ULM avec Les Choses de l’Air s’adresse à tous : curieux, rêveurs, amoureux du patrimoine ou amateurs de sensations douces. Nul besoin d’être téméraire, il suffit d’avoir envie de voir autrement. Les baptêmes durent entre 15 et 45 minutes, selon les formules, et peuvent s’effectuer au lever du jour ou au coucher du soleil. À ces heures dorées, la lumière caresse les pierres et le paysage devient tableau.

C’est aussi une manière insolite de découvrir le plan d’une bastide, de comprendre l’ingéniosité des bâtisseurs médiévaux, et de relier le passé à l’immensité du ciel.


L’Aveyron vue du ciel : un souvenir inoubliable


Quand on quitte le terrain, on garde le regard un peu ailleurs. L’esprit flotte encore, suspendu entre ciel et causse. Villeneuve d’Aveyron n’est plus seulement un village que l’on visite : c’est un territoire que l’on a survolé, compris, aimé d’un point de vue rare et poétique. Et dans la mémoire, il restera toujours cette image : celle d’un damier de pierre dorée, d’un vent tiède sur le visage, et d’une aile blanche qui s’éloigne vers l’horizon, légère, libre, et silencieuse comme un rêve.



Voler un ULM est une expérience qui vous fait rêver ou que vous aimez pratiquer ? Retrouvez une autre aventure vécue dans le Cantal, je suis sure que vous allez adorer.



Infos pratiques pour organiser sa visite de Villeneuve d'Aveyron


Quand y aller ?


Je vous invite à découvrir Villeneuve d'Aveyron entre le printemps et l'automne, quand les journées sont belles avec de jolies couleurs dans les paysages environnants. Votre vol en ULM n'en sera que plus agréable. Pensez néanmoins à prendre une petite laine (voire à vous habiller chaudement suivant le mois où vous faites cette activité).

Pour effectuer la visite de Villeneuve d'Aveyron de nuit aux flambeaux, il faudra vous y rendre l'été (entre juillet et août) et réserver en ligne directement.



Comment se déplacer ?


Aller, on ne va pas se le cacher, venir en Aveyron en train, c'est quand même une aventure. 8h de train intercité à partir de Paris avec un changement à Brive, il faut être motivé. Et une fois sur place, voiture indispensable.

Mais qu'est-ce que ça vaut le coup ! C'est peut-être parce que c'est compliqué de venir en Aveyron que ce territoire est encore préservé du tourisme de masse. Alors, voici une raison supplémentaire de venir découvrir les Bastides et Gorges de l'Aveyron !



Où dormir ?


Les maisons d'en face de Villeneuve d'Aveyron


Au cœur de l’Aveyron, Les maisons d’en Face vous accueillent dans un cadre authentique et chaleureux, idéal pour des vacances en famille, entre amis ou en couple. Alliant charme des vieilles pierres et confort moderne, ce domaine propose plusieurs gîtes indépendants, chacun pensé pour offrir intimité et convivialité.


Les hébergements
  • Le gîte pour 4 personnes : cosy et lumineux, il séduit par son ambiance intime. Avec ses chambres douillettes, son espace de vie chaleureux et sa terrasse privative, c’est l’endroit parfait pour une petite famille ou un séjour romantique prolongé.

  • Le gîte pour 6 personnes : spacieux et convivial, il se prête aux retrouvailles entre proches. Ses grandes pièces à vivre, sa cuisine entièrement équipée et ses chambres confortables permettent à chacun de profiter pleinement du séjour dans un esprit de partage.

Chaque espace a été pensé pour préserver l’intimité de ses occupants tout en permettant de partager des moments conviviaux dans les espaces communs du domaine.


Bien-être et détente

Au sous-sol, un espace bien-être invite à ralentir le rythme. Sauna, jacuzzi ou salle de relaxation selon la saison : tout y respire le calme et la sérénité. C’est le lieu parfait pour relâcher la tension après une journée de balade ou simplement s’offrir un moment pour soi.

Les Maisons d'en face Spa

La vie autour de la piscine

À l’extérieur, le cœur du domaine bat autour d’une grande piscine ouverte sur la campagne environnante. Bordée de transats et d’oliviers, elle devient, dès les beaux jours, le centre de toutes les journées d’été : plongeons joyeux, lectures à l’ombre, siestes rythmées par le chant des cigales.

Non loin de là, un terrain de pétanque attend les parties endiablées qui s’éternisent jusqu’à l’apéritif. Pastis, rires et verres qui tintent sous le soleil du soir.


Le pool house, joyau de l’été

Mais c’est sans doute le grand pool house qui incarne le mieux l’esprit du lieu. Véritable salle à manger d’été, il abrite une cuisine d’été parfaitement équipée où l’on prépare ensemble les repas du soir. Sous son vaste auvent, les longues tablées s’animent : on y dîne en famille, on y refait le monde entre amis, on y goûte le bonheur simple d’un coucher de soleil sur les collines.


C'est ici que nous nous avons gouté au traditionnel aligot, spécialité aveyronnaise, mais aussi que Noëmie Honiat et Quentin Boudry nous ont préparé un savoureux repas aux notes florales.


Un art de vivre aveyronnais

Aux Maisons d’en Face, tout a été imaginé pour que chaque séjour soit une parenthèse hors du temps : le confort moderne dans un écrin de pierre, la convivialité d’une grande maison avec la possibilité de s’isoler quand on le souhaite. C’est un lieu qui se prête aussi bien aux séjours en famille qu’aux retraites paisibles ou aux retrouvailles entre amis.

Les Maisons d'en face



Où manger ?



Dîner à Art & Galets, à Villeneuve d'Aveyron, c’est se laisser porter par les recommandations du chef qui prépare des plats savoureux à base de produits locaux et délicieusement parfumés. Ici, le chef fume lui-même ses produits. Viandes, poissons, légumes ... des saveurs que vous ne retrouverez nul part ailleurs.

Installés en terrasse sous des arbres centenaires, on profite d'un moment de convivialité autour d'une planche à partager. Attention, je vais vous faire saliver ... Noisettes d'Olt fumées maison ; Pain ail et persil maison gratiné au four à la tome fraiche ; Coppa fumée maison et fromage de la Roselle ; Légumes lacto-fermentés maison ; Duo de beignets de merlu maison et de beignets de fromage maison, sirop de larzamique ; Truite fumée maison au cerisier, crème onctueuse maison citron ciboulette, jeunes pousses ...

Mais ça ne se termine pas là. J'ai également testé un plat avec des produits bien locaux comme j'aime tant : un toast d'ail noir des causses de Ste Croix et pleurotes du Quercy poêlées en persillade. Un régal !

Je vous recommande vraiment cette adresse où la carte change en fonction des saisons.



Découvrir les environs de Villeneuve d'Aveyron


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Vos retours sur cet article


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2 commentaires


Myriam
28 oct.

Un grad merci de me faire découvrir cette magnifique région et de pouvoir nous partager des activités qui sortent de l'ordinaire pour encore plus savourer cette belle région. On en prend plein les yeux comme les papilles.

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EspritGlobeTrotteuse
EspritGlobeTrotteuse
29 oct.
En réponse à

Merci beaucoup à toi pour cet adorable message. L'Aveyron est assez méconnu et pourtant possède des trésors cachés que j'essaie de vous partager. Il ne faut pas bouder son plaisir

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À propos d'EspritGlobeTrotteuse

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Passionnée de voyages depuis toujours, c'est en 2005 que j'ai commencé les vols longs courriers et depuis j'ai à cœur de tout découvrir.

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