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Que faire autour de Fontainebleau ?

  • Photo du rédacteur: EspritGlobeTrotteuse
    EspritGlobeTrotteuse
  • 21 juil.
  • 16 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Que faire autour de Fontainebleau ?

À quelques encablures de Paris, la Seine-et-Marne dévoile une mosaïque de paysages et de trésors patrimoniaux qui n’ont rien à envier aux plus grands sites touristiques de France. Entre splendeur royale et nature préservée, ce coin d’Île-de-France offre un parfait équilibre entre culture, grand air et charme bucolique.


Pendant trois jours, nous avons remonté le fil de l’histoire en visitant deux joyaux de l’architecture française : le majestueux château de Fontainebleau, témoin de huit siècles de vie monarchique, et le raffiné château de Vaux-le-Vicomte, berceau de l’art classique à la française. Mais la Seine-et-Marne, ce n’est pas que des pierres et des dorures. C’est aussi la forêt de Fontainebleau, ses chaos de grès, ses sentiers escarpés, et ses surprises inattendues comme l’incroyable clairière sablonneuse du Cul du Chien, nichée en pleine nature.


Et pour parfaire cette immersion, nous avons flâné dans les ruelles de Barbizon, village d’artistes au charme intact, qui fut le berceau du mouvement impressionniste et continue d’inspirer les promeneurs autant que les peintres.

Un séjour à la croisée des siècles et des styles, entre faste royal, aventures forestières et poésie champêtre.


Prêts pour découvrir les activités à faire autour de Fontainebleau ?


Comme il est toujours plus facile de se repérer à l'aide d'une carte, voici la localisation des sites visités durant notre séjour en Seine-et-Marne.

Carte Seine-et-Marne

Sommaire



Immersion royale au Château de Fontainebleau



Il est l’un des plus vastes et des plus riches châteaux royaux de France, mais reste pourtant injustement méconnu. À une heure de Paris, le Château de Fontainebleau se découvre comme un livre d’histoire grandeur nature, où chaque salle, chaque pierre, chaque allée raconte un morceau de la monarchie française. Nous l’avons visité par une journée claire d’été, en prenant le temps de plonger dans ses fastes... et ses secrets.

Entrée du château de Fontainebleau


Une histoire continue, de Saint Louis à Napoléon


Peu de lieux en France peuvent se targuer d’avoir été habités sans interruption par les souverains français pendant huit siècles. Le château trouve ses origines au XIIe siècle, sous le règne de Louis VII, mais c’est Saint Louis qui y installe une première chapelle royale au XIIIe siècle. Il y vient chasser, comme ses successeurs.

Mais c’est surtout à partir de la Renaissance que Fontainebleau devient un véritable palais. François Ier, séduit par les paysages forestiers et le potentiel du site, en fait un lieu d’expérimentation artistique : il invite des artistes italiens comme Rosso Fiorentino et le Primatice, donnant naissance à l’École de Fontainebleau, creuset d’un style maniériste à la française.

Le château est ensuite transformé et agrandi par Henri IV, Louis XIII, Louis XV, et enfin Napoléon Ier, qui le considère comme "la vraie demeure des rois". C’est d’ailleurs ici, en 1814, qu’il fait ses adieux à la Garde impériale, une scène poignante qui a marqué l’histoire.


Une visite entre faste Renaissance et souvenirs impériaux


Dès l’entrée dans la cour du Cheval Blanc, on est saisi par la grandeur du lieu. L’escalier en fer-à-cheval, emblématique, vous accueille avec panache. En montant les marches, difficile de ne pas imaginer les souverains, leurs familles et leurs courtisans emprunter ce même chemin, dans un bruissement de soieries et de sabots.

À l’intérieur, chaque salle est un monde à part. La Galerie François Ier, longue et magnifiquement ornée, est l’un des joyaux du château : boiseries sculptées, fresques mythologiques, plafonds à caissons… Tout y respire l’opulence savante de la Renaissance.

Les appartements royaux offrent une immersion dans la vie de cour. Le mobilier, les tentures, les objets du quotidien révèlent une attention au détail et une richesse de styles qui vont du gothique flamboyant à l’Empire, en passant par le rococo.

L’émotion culmine dans la salle du Trône, la seule salle du trône impérial encore intacte en France, puis dans l’escalier menant à la cour des Adieux, où Napoléon, en mars 1814, prononça ces mots célèbres :

"Soldats de ma vieille Garde, je vous fais mes adieux. Depuis vingt ans, je vous ai trouvés constamment sur le chemin de l'honneur et de la gloire…"


Anecdotes et secrets du château


Fontainebleau, ce n’est pas qu’un décor de faste : c’est aussi un lieu de décisions, d’intrigues et de drames.

  • Catherine de Médicis y aurait eu recours à ses astrologues et ses potions dans le secret de ses appartements.

  • C’est dans ce château que Christine de Suède, en visite, tue son écuyer dans un accès de fureur – un épisode trouble qui scandalisa la cour.

  • Napoléon III y organise des fastes impressionnants pour ses invités européens : les « séries », séjours diplomatiques très codifiés, où l’on chassait, dînait, et signait parfois des alliances discrètes.


Le parc et les jardins : entre promenade et contemplation


Après la visite des intérieurs, rien de tel qu’un moment de calme dans les parcs du château, qui s’étendent sur plus de 130 hectares. Trois jardins se succèdent, chacun avec son ambiance :

  • Le Jardin de Diane, intime et orné d’une fontaine à la déesse chasseresse.

  • Le Jardin Anglais, sinueux, romantique, ponctué de petits ponts et de fabriques.

  • Le Grand Parterre, dessiné par Le Nôtre, le plus vaste d’Europe, impressionne par sa rigueur géométrique et sa perspective monumentale.

On peut louer une barque sur l’étang aux Carpes, longer les allées de tilleuls, ou simplement s’installer sur un banc pour écouter les oiseaux chanter. Les enfants courent, les photographes s’attardent, et les promeneurs savourent la beauté d’un site aussi vivant que chargé d’histoire.

Barque à Fontainebleau

Infos pratiques


  • Accès : en train depuis Paris (gare de Lyon > Fontainebleau-Avon, puis bus ou marche).

  • Tarif : environ 14 € pour les adultes, gratuit pour les -18 ans et -25 ans résidents UE.

  • Durée de visite : prévoir 2 à 3 heures pour l’intérieur, plus pour les jardins.


Le Château de Fontainebleau n’est pas un simple musée figé : c’est un lieu vivant, où résonnent encore les pas des rois, des reines, des artistes et des soldats. Il mêle grandeur et intimité, art et nature, faste et silence. Une visite à faire absolument si l’on veut comprendre le cœur battant de l’histoire de France, au-delà des clichés de Versailles.




Randonnée sauvage et étonnante au Cul du Chien


Ce matin-là, le chant des oiseaux et le bruissement léger des feuilles annoncent une journée idéale pour s’évader. Nous avons mis le cap sur la forêt de Fontainebleau, poumon vert de l’Île-de-France, célèbre pour ses sentiers sinueux, ses chaos rocheux et ses paysages aux allures parfois presque lunaires. Une forêt pas comme les autres, modelée par les millénaires, qui recèle bien des secrets — dont un, totalement inattendu, que nous avions hâte de découvrir : le Cul du Chien.


Sur les sentiers d’une forêt légendaire


Dès les premiers pas, le décor est planté. Sous la voûte dense des pins sylvestres et des chênes centenaires, les sentiers serpentent entre les blocs de grès, vestiges d’un temps où la mer recouvrait cette région. Ici, chaque tournant réserve une surprise : un arbre sculpté par le vent, un rocher en équilibre improbable, un tapis de bruyères violettes.

Les chemins sont balisés, mais jamais monotones. Nous avons choisi un itinéraire accessible mais un peu sportif, entre petites montées, passages sablonneux et roches à enjamber. Les enfants s’inventent des aventures de grimpe, les plus grands admirent les panoramas depuis les hauteurs. À plusieurs reprises, nous croisons des grimpeurs en pleine ascension : Fontainebleau est aussi un haut lieu mondial de l’escalade de bloc.

bloc d'escalade

Un mirage au cœur de la forêt : le Cul du Chien


Après une bonne heure de marche, les arbres s’écartent soudain… et c’est la surprise. Devant nous, une clairière immense et sableuse, baignée de lumière. On se frotte presque les yeux : une véritable plage, en pleine forêt. Le sable est fin, presque blanc. Les rochers qui l'entourent semblent posés là au hasard, comme des animaux pétrifiés. On comprend vite pourquoi les grimpeurs et les familles aiment ce lieu unique.

Le nom, aussi intrigant que cocasse — le Cul du Chien — ferait référence à la forme du rocher principal, surnommé le "chien couché" ou parfois le "chien en sphinx", selon l’imagination de chacun. Une chose est sûre : le lieu dégage une atmosphère presque irréelle, entre désert et lande sauvage.


Pause nature et pique-nique au sommet du calme


Nous avons posé notre plaid sur le sable chaud, sortant le pique-nique du sac avec soulagement. Ici, pas de bruit de voiture, pas de rumeur humaine : seulement le vent dans les aiguilles de pin, quelques rires au loin et le plaisir simple de manger les pieds nus dans le sable. Un vrai luxe.

Pique-nique en forêt de Fontainebleau

Après le déjeuner, les enfants sont repartis explorer les rochers, construire des cabanes avec les branches tombées. Nous, on a simplement pris le temps. D’observer, de respirer, de savourer le calme. Les nuages passaient lentement, comme suspendus au-dessus de cette clairière suspendue hors du temps.


Le retour, à pas lents et le cœur léger


Le chemin du retour s’est fait tranquillement, par un autre sentier. L’air était un peu plus chaud, les jambes un peu plus lourdes, mais les sourires ne nous ont pas quittés. Cette journée en forêt n’avait rien d’ordinaire : elle nous avait offert un vrai voyage intérieur, un moment de reconnexion à la nature, de ceux qu’on garde longtemps en mémoire.

Randonner en forêt de Fontainebleau

En pratique


  • Accès : Le Cul du Chien est accessible depuis le parking de Noisy-sur-École ou de la Croix Saint-Jérôme. Prévoir de bonnes chaussures et de l’eau.

  • Niveau de randonnée : facile à modéré selon l’itinéraire. Compter environ 1h de marche aller.

  • À prévoir : chapeau, crème solaire, sac pour vos déchets… et pourquoi pas un tapis de yoga ou un carnet de croquis !


La forêt de Fontainebleau n’est pas seulement un terrain de jeu pour randonneurs et grimpeurs. C’est un espace naturel d’exception, une réserve de biodiversité et un refuge de poésie. En découvrant le Cul du Chien, on comprend à quel point la nature peut surprendre, émerveiller, faire du bien. Et l’on repart avec une seule envie : revenir.




Escapade baroque à Vaux-le-Vicomte


Visiter Vaux-le-Vicomte, c’est pénétrer dans une œuvre d’art totale. Un château imaginé comme un manifeste du grand style français, conçu par un homme visionnaire, Nicolas Fouquet, et porté par trois génies : l’architecte Louis Le Vau, le peintre-décorateur Charles Le Brun, et le jardinier André Le Nôtre. Ce trio, réuni pour la première fois à Vaux, allait bientôt inspirer un roi… et provoquer la disgrâce de son mécène.

Nous avons passé une journée entre faste baroque, jardins à la française et récits de trahison, dans ce lieu aussi somptueux que tragique.


Une histoire de splendeur... et de disgrâce


Tout commence au début des années 1650. Nicolas Fouquet, surintendant des Finances du jeune Louis XIV, décide de se faire bâtir une résidence à la hauteur de son ambition. Il acquiert un domaine à Maincy, près de Melun, et engage les meilleurs artistes du royaume. En quelques années, Vaux-le-Vicomte devient un chef-d’œuvre d’harmonie entre architecture, peinture et paysage.

Mais le 17 août 1661, lors d’une fête fastueuse donnée en l’honneur du roi, tout bascule. Le faste de Vaux, le raffinement des décors, la beauté des jardins... tout est trop. Louis XIV, piqué au vif, soupçonne son ministre de détournement de fonds. Quelques jours plus tard, sur ordre du roi, Fouquet est arrêté par d’Artagnan lui-même. Il finira sa vie en prison, et le Roi-Soleil s’empressera de recruter Le Vau, Le Nôtre et Le Brun pour construire Versailles, en s’inspirant directement de Vaux.


La visite du château : équilibre, lumière et magnificence


Dès l’arrivée, le château impressionne. Posé sur un îlot cerné de douves, il semble flotter dans la symétrie parfaite de ses jardins. Son dôme central, ses ailes équilibrées, ses murs de pierre blonde évoquent autant la puissance que l’élégance.

À l’intérieur, tout est conçu pour éblouir. La salle des Muses, premier grand salon, donne le ton : fresques inspirées de la mythologie, stucs raffinés, plafonds peints. On poursuit vers les appartements de Fouquet, richement décorés, puis vers le cabinet des Jeux, l’antichambre du Roi (aménagée en prévision d’une possible visite royale), et la bibliothèque, qui comptait à l’époque plus de 3 000 ouvrages.

Le clou de la visite : le Grand Salon, circulaire, sous un dôme spectaculaire ouvert sur le jardin. Une prouesse architecturale inédite pour l’époque. La lumière y entre de toutes parts, créant un effet de perspective étonnant avec l’extérieur.

Grand Salon

Anecdotes et petites histoires du château


  • Le fameux souper du 17 août 1661 organisé pour Louis XIV comprenait feu d’artifice, pièces de théâtre de Molière et fontaines illuminées. On dit que le roi en fut à la fois émerveillé… et profondément jaloux.

  • Fouquet avait fait planter un tilleul à l’entrée du jardin, symbolisant son lien avec Colbert. Après sa chute, ce tilleul fut abattu… sur ordre de Colbert lui-même, désormais au pouvoir.

  • Le château, racheté en 1875 par Alfred Sommier, industriel du sucre, appartient toujours à ses descendants. C’est donc une propriété privée toujours habitée, et superbement entretenue.

Douves du château de Vaux le Vicomte

Les jardins à la française : l’art de la perspective


Après les dorures et les plafonds peints, place au grand air. Les jardins de Le Nôtre s’étendent sur 33 hectares. Leur beauté réside dans la perspective : plus on avance, plus les éléments changent de taille, de forme, de hauteur. Une illusion d’optique permanente, où rien n’est laissé au hasard.

Bassin en croix, miroir d’eau, bosquets, statues, parterres fleuris… chaque pas offre une nouvelle composition visuelle. Il faut parfois se retourner pour mieux apprécier les symétries. À l’extrémité du jardin, le château paraît minuscule, preuve du génie de la mise en scène.


Infos pratiques


  • Lieu : Château de Vaux-le-Vicomte, 77950 Maincy (à 50 minutes de Paris)

  • Accès : voiture, navette depuis la gare de Melun ou vélo via la Scandibérique

  • Tarifs : 18 € (plein tarif), tarifs réduits et packs famille disponibles

  • À ne pas manquer : la montée au dôme, la projection historique dans la cave, et les soirées aux chandelles (mai à octobre)




Déambulation poétique dans les ruelles de Barbizon


À la lisière de la forêt de Fontainebleau, Barbizon s’étire discrètement le long d’une rue paisible, bordée de galeries d’art, de maisons basses en pierre et d’ateliers aux portes entrouvertes. Ce village, au charme encore intact, est bien plus qu’un joli décor : c’est un lieu mythique de l’histoire de l’art, berceau d’un mouvement pictural qui allait bouleverser la peinture du XIXe siècle.

Barbizon

Barbizon, c’est le village des précurseurs, des amoureux de la lumière naturelle, des artistes en quête de vérité dans le paysage. Une escapade ici, c’est comme une parenthèse dans le temps, entre nature et culture.


Aux origines de la « colonie des peintres »


Tout commence dans les années 1830. À une époque où la peinture d’histoire règne dans les académies, quelques artistes — lassés des conventions — décident de quitter Paris pour s’immerger dans la nature. Leur destination : la forêt de Fontainebleau, alors considérée comme l’un des plus beaux paysages de France.

C’est à Barbizon, petit hameau de bûcherons, qu’ils posent leurs chevalets. Parmi eux : Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Jean-Baptiste Corot, Narcisse Diaz de la Peña... Ensemble, ils vont peindre sur le motif, capter la lumière changeante, représenter la nature dans sa vérité la plus brute. On parle alors de l’École de Barbizon, une étape essentielle dans l’histoire de l’art, annonciatrice de l’impressionnisme.


Une balade entre galeries et mémoire artistique


Le cœur du village, c’est la Grande Rue. Ici, on marche lentement, le regard attiré à chaque pas par un détail : une glycine fleurie, une plaque commémorative, une porte sculptée. Les galeries d’art contemporain côtoient les maisons d’époque, et les promeneurs se croisent dans une atmosphère paisible, presque confidentielle.

Ne manquez pas :

  • L’Auberge Ganne, aujourd’hui musée départemental de l’École de Barbizon, où les peintres logeaient et laissaient parfois leurs œuvres directement sur les murs. On y découvre des ateliers reconstitués, des œuvres originales, et l’ambiance du Barbizon artistique du XIXe siècle.

  • La maison-atelier de Jean-François Millet, émouvante et restée dans son jus, où l’on découvre ses meubles, ses outils, ses esquisses et l’univers du peintre de "L’Angélus" et des "Glaneuses".

  • Le sentier des peintres, qui traverse la forêt voisine et permet de rejoindre les lieux où les artistes posaient leur chevalet. Des panneaux y présentent les tableaux réalisés sur place, offrant un fascinant jeu de miroir entre nature et peinture.


Barbizon aujourd’hui : un village vivant


Si Barbizon garde cette aura romantique, il n’en est pas moins vivant et inspirant. Les artistes d’aujourd’hui y exposent, y travaillent, s’y installent. On y trouve aussi de charmantes boutiques, des ateliers d’artisans, et plusieurs restaurants et salons de thé, idéals pour prolonger la flânerie.

Loin de la foule et du tumulte, Barbizon invite à ralentir. On prend plaisir à s’asseoir en terrasse, à discuter avec un galeriste passionné, à explorer une petite cour intérieure cachée derrière un portail entrouvert. C’est une expérience sensorielle, esthétique et poétique.


Infos pratiques


  • Accès : à 10 minutes de Fontainebleau, facilement accessible en voiture ou à vélo via la forêt.

  • Durée de visite idéale : une demi-journée à une journée complète avec les musées.

  • À ne pas manquer : le festival Barbizon Impressionniste (chaque année au printemps ou à l’automne), les marchés d’artisans, et les expositions temporaires au musée.


Visiter Barbizon, c’est marcher sur les traces de ceux qui ont réinventé notre manière de voir le monde. C’est se rappeler que l’art peut naître du silence d’un sous-bois, du reflet d’un nuage sur une mare ou d’un rayon de soleil entre les feuillages. C’est aussi une façon de ralentir, de regarder autour de soi, et de laisser place à l’émerveillement.



Flânerie au fil de l'eau et du jazz à Samois-sur-Seine



À quelques kilomètres de Fontainebleau, Samois-sur-Seine offre un concentré de poésie, de charme discret et d’art de vivre. Ce petit village posé au bord de la Seine séduit par son atmosphère paisible, ses berges ombragées, ses ruelles fleuries… et son lien indéfectible avec le jazz manouche. Une escale tout en douceur, idéale pour déconnecter, se promener ou s’imprégner de culture.

Samois-sur-Seine

Un village de carte postale


Samois-sur-Seine, c’est d’abord un décor enchanteur : des maisons anciennes en pierre ou à colombages, des rosiers grimpants, de petits ponts enjambant des bras de Seine, et cette lumière changeante qui danse sur l’eau. On s’y promène sans but précis, en suivant les ruelles sinueuses, les allées bordées de jardins, ou les berges aménagées en sentiers bucoliques.

Le long du fleuve, les pontons en bois, les guinguettes et les bateaux de plaisance donnent à l’endroit des airs de villégiature intemporelle. Parfait pour une balade main dans la main, un pique-nique au bord de l’eau ou simplement pour prendre le temps.


Le village de Django Reinhardt


Impossible d’évoquer Samois sans parler de Django Reinhardt, guitariste légendaire et père du jazz manouche. L’artiste a choisi de s’installer ici dans les années 1950, séduit par le calme du lieu. Il y est mort en 1953, et repose désormais dans le petit cimetière du village.

Son esprit plane encore sur Samois :

  • Chaque année en juin, le festival Django Reinhardt fait vibrer les berges de la Seine avec des concerts de jazz, une ambiance festive, des scènes en plein air et des airs manouches à chaque coin de rue.

  • Un buste du musicien, installé près de la Seine, rend hommage à son héritage.

  • Des sculptures, expositions et concerts ponctuent régulièrement la vie du village, fidèle à son âme musicale.


Un art de vivre à la samoisienne


Samois n’est pas qu’un décor : c’est un village vivant, habité par des artistes, des promeneurs et des amoureux de la nature. On y trouve :

  • De charmantes adresses : une librairie indépendante, des salons de thé, quelques galeries d’art.

  • Des guinguettes en bord de Seine, parfaites pour boire un verre ou déguster une cuisine simple et savoureuse en admirant le fleuve.

  • Une ambiance douce, authentique, sans tape-à-l’œil.

C’est aussi un excellent point de départ pour des balades à pied ou à vélo, notamment vers la forêt de Fontainebleau toute proche ou les sentiers de halage le long de la Seine.

Guinguette Samois

Infos pratiques


  • Localisation : à 5 minutes de Fontainebleau, en bord de Seine, accessible en voiture, à vélo ou en navette fluviale l’été.

  • À ne pas manquer : le festival Django Reinhardt (fin juin/début juillet) au parc du château de Fontainebleau ou sur l’île du Berceau.

  • À faire : louer un vélo, faire un tour en kayak sur la Seine, ou simplement flâner à pied le long des quais.


Samois-sur-Seine a ce quelque chose de suspendu, comme si le temps s’y était ralenti pour mieux laisser place à l’essentiel : la beauté du paysage, la douceur de l’instant, la musique qui flotte dans l’air. C’est un village à vivre plus qu’à visiter, une escale poétique et ressourçante à découvrir absolument lors d’un séjour en Seine-et-Marne.



Infos pratiques pour organiser son séjour autour de Fontainebleau



  • Quand y aller ?

Toutes les visites proposées dans cet article peuvent se faire tout au long de l'année. Bien sur, on apprécie plus quand les températures sont douces et que les jardins sont fleuris mais des visites de châteaux, même par temps de pluie, ou en période hivernale, c'est très sympa aussi. J'ai le souvenir d'une visite des jardins de Versailles sous la neige, c'était magique.

On notera néanmoins que des animations sont programmées à partir du printemps jusqu'à la fin de l'été. Mais pour Noël, les châteaux proposent aussi des animations à thème qui enchantent les enfants.


  • Comment se déplacer ?

Pour rejoindre le château de Fontainebleau, c'est faisable en transports en commun. Toutefois, pour les autres lieux de visite, il est fortement recommandé de disposer d'un moyen de transport. Voiture ou vélo seront nécessaires.


  • Où dormir ?

À quelques minutes de la forêt de Fontainebleau et de ses célèbres sentiers, se niche une parenthèse enchantée : Prestige Lodges Fontainebleau. Un écrin de tranquillité et de raffinement, où l’on vient se ressourcer loin du tumulte, sans jamais renoncer au confort. L’endroit idéal pour un séjour romantique, une escapade nature ou un week-end à deux au luxe discret.

Prestige Lodge Fontainebleau

Dès l’arrivée, on sent que le lieu a été pensé dans les moindres détails. Le lodge offre intimité, espace et sérénité, dans une esthétique à la fois contemporaine et chaleureuse.

À l’intérieur, tout respire le bien-être : lit king-size, décoration soignée aux notes polynésiennes, cuisine équipée, salle de bain raffinée… Un jacuzzi privatif sur terrasse vient parfaire l’expérience. Un véritable cocon.


Prestige Lodges est un havre romantique. Le lieu propose plusieurs offres spéciales pour les séjours à deux : décoration romantique, champagne à l’arrivée, massages sur demande... Tout invite à la déconnexion à deux, dans une atmosphère feutrée et raffinée.

Les lumières douces, les textures naturelles, la chaleur du bois… chaque détail crée un sentiment d’intimité rare, renforcé par le calme ambiant et l’absence de vis-à-vis.


Prestige Lodges Fontainebleau est aussi le point de départ idéal pour découvrir la richesse de la région :

  • Château de Fontainebleau, à moins de 30 minutes, l’un des plus beaux palais royaux de France.

  • Barbizon, le village des peintres impressionnistes, à seulement 30 minutes.

  • Les gorges d’Apremont, le Rocher Cuvier, ou le Cul du Chien, autant de lieux magiques à explorer en forêt.

  • Et le château de Vaux-le-Vicomte, à seulement 22 minutes de route.

Que l’on soit féru d’histoire, amateur de paysages ou randonneur invétéré, la région regorge de trésors.


  • Localisation : proche Fontainebleau, Seine-et-Marne (adresse exacte fournie à la réservation)

  • Capacité : lodge pour 2 personnes, avec jacuzzi et borne de recharge pour véhicule électrique

  • Services : petit-déjeuner livré sur demande, massages

  • Site web : prestigelodges.fr

  • Instagram : @prestigelodgesfontainebleau


Plus qu’un hébergement, Prestige Lodges Fontainebleau, c’est une expérience sensorielle. Celle de se réveiller face à la forêt, de prendre le temps, de retrouver le goût du silence, du confort et de la nature. Une adresse précieuse, confidentielle, pour voyageurs en quête d’authenticité… et de raffinement.



Notre avis sur Fontainebleau et ses alentours



Ce séjour en Seine-et-Marne a été une véritable bouffée d'air et d'histoire, une échappée belle entre patrimoine, nature et art. Des fastes du château de Fontainebleau, chargé de siècles de pouvoir et de beauté, à l’élégance raffinée de Vaux-le-Vicomte, en passant par les sentiers sablonneux de la forêt de Fontainebleau menant au surprenant Cul du Chien, chaque étape a su nous émerveiller.

Et que dire de Barbizon, ce village d'artistes baigné de lumière, qui semble suspendu dans le temps et nous invite à flâner comme les peintres d’autrefois ? C’est un territoire qui mêle grandeur royale, nature sauvage et inspiration artistique, à quelques encablures de Paris.

Un séjour riche et apaisant, idéal pour se reconnecter à l’essentiel tout en s’émerveillant. Une destination à la fois culturelle et dépaysante, que l’on quitte avec des images plein les yeux… et l’envie d’y revenir, au fil des saisons.



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À propos d'EspritGlobeTrotteuse

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Passionnée de voyages depuis toujours, c'est en 2005 que j'ai commencé les vols longs courriers et depuis j'ai à cœur de tout découvrir.

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